Encore Et Encore


D‘abord nos corps qui se séparent,
T‘es seule dans la lumière des phares,
T‘entends à chaque fois que tu respires
Comme un bout de tissu qui se déchire.
Et ça continue encore et encore,
C‘est que le début d‘accord, d‘accord...

L‘instant d‘après le vent se déchaîne,
Les heures s‘allongent comme des semaines,
Tu te retrouves seule assise parterre,
A bondir à chaque bruit de portière.
Et ça continue encore et encore,
C‘est que le début d‘accord, d‘accord...

Quelque chose vient de tomber
Sur les lames de ton plancher,
C‘est toujours le même film qui passe,
T‘es toute seule au fond de l‘espace.
T‘as personne devant...

La même nuit que la nuit d‘avant,
Les mêmes endroits deux fois trop grands,
Et t‘avances comme dans des couloirs,
Tu t‘arranges pour éviter les miroirs,
Mais ça continue encore et encore,
C‘est que le début d‘accord, d‘accord...

Quelque chose vient de tomber
Sur les lames de ton plancher,
C‘est toujours le même film qui passe,
T‘es toute seule au fond de l‘espace.
T‘as personne devant...
T‘as personne...

Faudrait que t‘arrives à en parler au passé,
Faudrait que t‘arrives à ne plus penser à ça
Faudrait que tu l‘oublies à longueur de journée.

Dis-toi qu‘il est de l‘autre côté du pôle,
Dis-toi surtout qu‘il ne reviendra pas.
Et ça fait marrer les oiseaux qui s‘envolent,
Les oiseaux qui s‘envolent.
Les oiseaux qui s‘envolent.


Tu comptes les chances qu‘il te reste,
Un peu de son parfum sur ta veste,
Tu avais dû confondre les lumières
D‘une étoile et d‘un réverbère.
Et ça continue encore et encore,
C‘est que le début d‘accord, d‘accord...
Et ça continue encore et encore,
C‘est que le début d‘accord, d‘accord...

Y‘a des couples qui se défont,
Sur les lames de ton plafond,
C‘est toujours le même film qui passe,
T‘es toute seule au fond de l‘espace,
T‘as personne devant... personne...

Quelque chose vient de tomber
Sur les lames de ton plancher,
C‘est toujours le même film qui passe,
T‘es toute seule au fond de l‘espace.
T‘as personne devant... personne...

Y‘a des couples qui se défont,
Sur les lames de ton plafond,
C‘est toujours le même film qui passe...
Le même film qui passe...

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