Nous marchons dans les rues.
Sans trouver ni les gares,
ni les trains
qui nous meneraient
là où nos rêves et la réalité
ne font qu‘un,
là où nos fantomes
et nos pensées prennent forme.
En essayant d‘éviter de prendre le train
ou en cherchant des raccourcis,
nous nous berçons d‘illusions,
il n‘y a pas d‘autres moyens d‘aller
lá où nos rêves et la réalité
ne font qu‘un,
là où nos fantomes et nos
pensées prennent forme.
Evidemment,
chacun espère l‘arrivée du train de ses rêves,
chacun espère attenindre enfin sa destination.
Et nous vivons tous dans nune gare immense.