On a partagé trop de choses, les mêmes femmes au même lits,
Le canabis à petites doses, et les over-doses de whisky.
Je me souviens d‘un premier mai, des fleurs que cueillait Isabelle,
Quand elle m‘a donné un bouquet, je suis tombé amoureux d‘elle.
On n‘avait pas toujours du beurre, en dessous de notre confiture,
Mais rien ne pouvait nous faire peur, et rien ne nous paraissait dur.
Refrain:
Dans les juke-box en ce temps-là, un jeune chanteur Hollandais
Disait à une Valina, qu‘il mourrait si elle s‘en allait,
Elle écoutait chanter Ferré, en pleurant sur le canapé,
J‘aurais donné n‘importe quoi pour la garder.
Souviens-toi d‘un soir de Noêl, un grand pari, un peu idiot,
Assis au bord de la passerelle, t‘avais voulu sauter dans l‘eau.
On regardait par la fenêtre, pendant que les profs nous parlaient,
Dans ce panier de solitaire, je crois que tout le monde mentait.
Nous étions pourtant quelques-uns, à ramer à contre-courant,
Jean-Paul, Annette, Monique, Alain, Walter, Julien le Don Juan.
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J‘aurais donné n‘importe quoi pour la garder.